Lieux publics

Tout comme les domiciles privés, les lieux publics et les bâtiments non résidentiels peuvent éventuellement vous servir de refuge. Dans certains cas, leur taille et leur agencement offrent même une protection supérieur à celle des domiciles particuliers les plus sécurisés. Dans d'autres, c'est exactement le contraire. Armer et équiper ce genre d'endroit doit répondre aux mêmes critères que pour une résidence privée, mais à plus grande échelle. Aussi cet article se limitera-t-il aux meilleurs et aux pires abris publics.

 

1. Bureaux

 

La plupart des règles valables pour les maisons et appartements s'appliquent également aux immeubles de bureaux. Une fois le rez-de-chaussée abandonnée, les escaliers détruits et les ascenseurs éteints, un ensemble de bureaux devient un endroit d'une rare tranquillité.

 

2. Ecoles

 

Etant donné l'absence d'agencement standard, savoir si une école constitue un bon refuge ou pas s'avère parfois compliqué. Appliquez ici les règles habituelles de l'autodéfense.

Malheuresement pour nos sociétés urbanisés (mais tant mieux pour nous en cas d'attaque zombie), les établissements scolaires ont souvent l'air de forteresses. Non seulement les bâtiments en eux-même sont conçus pour résister à une émeute de basse intensité, mais les grilles qui les ceinturent transforment ces lieux d'apprentissage en véritable camps militaires. Nourriture et pharmacie sont également stockées à la cafétéria, à l'infirmerie ou au bureau du professeur d'éducation physique. Bien souvent, l'école représente votre meilleure chance. Non pas d'apprendre quoi que ce soit, bien sûr, mais de survivre à une attaque de morts-vivants.

 

3. Hôpitaux

 

On a tendance à considérer l'hôpital comme un endroit idéal où se réfugier en cas d'épidémie ; c'est pourtant un des pires. Oui, les hôpitaux disposent d'un personnel compétent, de larges stocks de nourriture et de tous les médicaments nécessaires. Oui, on peut facilement les sécuriser (comme n'importe quel immeuble de bureaux ou d'habitation). Oui, ils jouissent parfois d'une protection policière ou privée régulière. Pour n'importe quel autre type de catastrophe, l'hôpital constituerait sans doute un exellent choix. Mais PAS quand les morts envahissent les rues. Même si la méfiance à l'égard des zombies s'accroît peu à peu d'années en années, les infections au solanum sont souvent mal diagnostiquées. Les humains victimes de morsure ou les cadavres encore frais sont systématiquement transportés à l'hôpital. La quasi-totalité de la première vague de zombies (presque 90%) se compose d'équipes médicales ou du personnel impliqué dans le traitement des cadavres. Reportez-vous aux cartes chronologiques des épidémies : celles-ci irradient littéralement à partir des hôpitaux et des cliniques.

 

4. Commissariats

 

A l'inverse des hôpitaux, les raisons d'éviter les commissariats tiennent d'avantage à leurs occupants humains qu'aux zombies. Selon toute probabilité, les habitants d'une ville contaminée envahiront le poste de police en priorité. La situation risque d'y dégénérer rapidement, avec son lot de bagarres, de bousculades, de cadavres et de sang. Imaginez une foule incontrôlable d'individus paniqués essayant de forcer la porte d'entrée du seul endroit considéré (à tort) comme sûr. Nul n'a besoin de se faire mordre par un zombie quand les coups, les couteaux, les balles perdues et même l'asphyxie ne sont guère moins probable. Aussi, lorsque les morts débarquent dans votre ville, localisez le commissariat le plus proche et évitez-le comme la peste.

 

5. Magasins et commerces

 

En cas d'épidémie de catégorie 1, la plupart des magasins offrent une protection adéquate. Ceux qui disposent d'un rideau en fer ou d'une grille retiendront une dizaine de zombies pendant plusieurs jours. Si le siège s'éternise, ou si d'autres zombies se joignent aux réjouissances, le rapport de force risque de changer radicalement. Pour peu qu'ils soient suffisement nombreux, les morts feront pression contre les portes et finiront inévitablement par les enfoncer ou les briser. Ménagez-vous une issue de secours ; si votre barricade donne des signes de faiblesses, vous devrez rapidement quitter les lieux. S'il vous est possible de concevoir un plan B valable, ne croyez surtout pas que votre abri vous servira ad vitam aeternam (éternellement). Evitez impérativement mes magasins dépourvus de portes. Leurs larges baies vitrées agissent comme des sémaphores pour les zombies avoisinants.

 

6. Supermarchés

 

Bien qu'ils renferment suffisamment de nourriture pour qu'un groupe de réfugiés puisse y tenir un siège, les supermarchés restent extrêmement dangereux. Même cadenassés et grillagés, leurs immenses baies vitrées n'offrent qu'une protection toute relative. Renforcer les entrées s'avère assez difficile. Par ailleurs, sachez que la façade extérieure d'un supermarché fonctionne sciemment comme un écran géant pour présenter dans les meilleures conditions possibles des produits alléchants. Placez un humain à l'intérieur, des zombies à l'extérieur, et l'analogie vous coupera l'appétit.

Tous les magasins d'alimentation ne se transforme pas pour autant en piège mortel. Les supermarchés plus petits et les épiceries familiales font d'exellents refuges temporaire. Tous disposent de solides portes en acier ou de volets roulants métalliques pour se protéger du vol et des émeutes. Ces supérettes offrent une protection adéquate en cas d'attaque de basse intensité. Si vous vous réfugiez dans ce genre d'endroit, pensez à consommer d'abord la nourriture périssable et tenez-vous prêts à finir le reste si (dès que) l'électricité est coupée.

 

7. Centres commerciaux

 

Des bâtiments quasi indiffendable. Les humains et les zombies envasissent toujours les centres commerciaux géants. Surtout en cas de désordre civil : au premier signe d'émeute, ces véritables concentrés de richesses grouillent littéralement de vigiles, de policiers et même de propriétaires de magasins. Si la crise éclate sans prévenir, de nombreux clients se retrouveront piégés à l'intérieur du centre, ce qui entraînera les problèmes habituels de panique, de mouvements de foule et d'asphyxie, en plus d'attirer les morts vivants. Quelle que soit la catégorie de l'épidémie, courrir se réfugier au centre commercial revient à se diriger droit vers le chaos.

 

8. Eglises

 

On nous pardonnera ce mauvais jeu de mot, mais les lieux consacrés n'ont rien d'une bénédiction. L'avantage principal des églises, des synagogues, des mosquées ou de n'importe quel autre lieu de culte, c'est leur conception architectural qui empêche toute intrusion. La plupart possèdent de lourdes portes en bois ou en métal. Les fenêtres ont tendances à dominer largement le sol. Beaucoup sont ceinturés par une clôture en fer forgé qui, outre ses indéniables qualités esthétiques, sert de protection supplémentaire. Comparé à beaucoup d'autres endroits vénérables (et de taille égale), un lieu de culte représente de sérieuses garanties de sécurité. Néanmoins, en cas d'épidémie, ça ne suffira pas à retenir la horde de zombies qui finira fatalement par vous submerger. Quant au caractère inéluctable du carnage à venir, il n'a, bien sûr, rien de surnaturel : les armées de Satan n'envahissent pas sciemment la maison de Dieu. Le Mal absolu n'affronte pas les archanges du Seigneur. Non, les morts-vivants attaques les églises pour une seule et bonne raison : on y trouve de la nourriture. Malgrè leur éducation, leur amour et la technologie sur le désintérêt assumé pour tout ce qui relève du spirituel, les citadins européens iront immédiatement pleurer dans les jupes de Dieu dès les premiers signes d'épidémie. Les lieux de culte bourrés de gens braillant leurs prières ont toujours servis d'appeaux à morts-vivants.

 

(Img : Red Dead Redemption : Undead Nightmare)

 

9. Entrepôts

 

Grâce à leur absence de fenêtres, leurs entrées sécurisées et leur agencement généralement spacieux, les entrepôts font d'exellents refuges sur des périodes parfois très longue. Nombre d'entre eux disposent de bureaux équipés de sanitaire, et donc d'eau.

Si les marchandises y sont stockées dans des containers massifs, estimez-vous heureux : ces derniers peuvent vous servir à barricader les issues, à installer des quartiers privés ou même, comme nous l'avons tous fait enfants,

à ériger une deuxième ligne de défense derrière la première. Lesdites marchandises peuvent également s'avérer utiles, même si cela reste peu probable. Pour toutes ces raisons, classez les entrepôts parmi les meilleurs refuges possibles. Attention toutefois : la moitié du temps, ces batiments jouxtent un chantier naval, une usine ou une quelconque zone industrielle potentiellement dangereuse. Si tel est le cas, restez prudents, observez bien les alentours et soyez prêt à vous enfuir à tout moment. Mefiez-vous également des entrepôts réfrigérés remplis de denrées périssables Une fois l'éléctricité coupée, la décomposition présente de sérieux risques pour la santé.

 

Note : Attention aussi aux conteners, certains peuvent contenir des zombies enfermés par des suvivants qui occupaient (ou occupent toujours) les lieux. Avant d'ouvrir ou de déplacer un contener, toquez, et si vous entendez un quelconque gémissement ou bruit venant de l'intérieur, laissez tomber ou ouvrez pour pouvoir tuer le/les zombies qui se trouvent à l'intérieur, mais surtout, soyez prudent.

 

10. Quais et docks

 

Avec quelques modifications, des provisions suffisantes et un emplacement adéquate, less quais et docks deviennent quasi imprenables. On l'a vu, les zombies sont incapables de nager ou d'escalader quoi que ce soit. Leur seule voie d'accès possible reste donc la terre ferme. Detruisez cet accès et vous voilà virtuellement  isolé sur une île déserte.

 

11. Chantiers navals

 

Bien qu'on s'n serve régulièrement commme zone de stockage temporaire pour les déchets industriels ou les autres matières dangereuses, les chantiers navals présentent de nombreux avantages pour tous ceux qui cherchent un abri raisonnablement sûr. Tout comme les entrepôts, les containers se barricadent facilement et dans certains cas, peuvent même servir d'armes.

Les navires font égalements d'exellents refuges une fois les échelles de coupée retirées ou balancées par-dessus bord. Avant d'embarquer, assurez-vous toutefois que ces forteresses flottantes ne soient pas déjà infectées, surtout dans les petites marinas de plaisances. Dès les premiers jours d'une épidémie, les gens ont tendances à fuir vers le rivage le plus proche dans l'espoir d'y trouver ou d'y voler une embarcation quelconque.

La plupart des marinas étant construites en eaux peu profondes, l'immersion des zombies ne s'avère donc pas garantie. Des navigateurs peu avisés risquent d'embarquer pour se rendre compte un peu plus tard que des zombies détrempés les y attendent déjà.

 

12. Banques


Quoi de plus sûr qu'une place forte conçue dès le départ pour abriter ce qu'il y a de plus précieux sur terre ? Une banque n'est-elle pas l'endroit le plus logique pour organiser la résistance ? Sa conception même et ses dispositifs de sécurité doivent suffire à repousser une vulgaire horde de morts-vivants. Pas le moins du monde. Même l'examen le plus superficiel d'une banque révèle que les fameuses "mesures de sécurité" dépendent avant tout du déploiement immédiat de la police ou d'agents de sécurité. Si l'on part du principe que la police à déjà fort à faire ailleurs en cas d'épidémie, les alarmes silencieuses, les caméras de surveillance et les portes éléctroniques s'avèrent parfaitement inutiles une fois que les morts-vivants ont brisé les baies vitrées pour satisfaire leur soif de sang. Bien sûr, le coffre en lui-même reste un endroit imprenable. Son blindage titanesque arrêterait même des zombies équipés de lance-roquttes (non, les zombies ne savent pas se servir d'un lance-roquettes). Néanmoins, une fois à l'intérieur, qu'espérez-vous faire ? Vous n'avez ni eau ni nourriture et très peu d'oxygène. Vous réfugier dans un coffre vous donnera juste le temps de recommander votre âme à Dieu avant de vous tirer une balle dans la tête.

 

13. Cimetières


Assez ironiquement (et malgré la croyance populaire), un cimetière ne présente aucun danger particulier quand les morts envahissent les rues. Il peut même servir de refuge temporaire. Comme on l'a vu dans "3. Hôpitaux", les corps infectés finissent en priorité à la morgue ou à l'hôpital et se réaniment bien avant qu'on ait le temps de les enterrer. Et même si, par miracle, un corps revenait à la vie dans son cercueil, réussirait-il vraiment à s'extirper de sa tombe ? Pour répondre à cette question, mieux vaut en poser une autre : comment ? Comment un corps humain moyen aurait-il la force de sortir de son cercueil, souvent renforcé de fer et systématiquement enterré ou placé dans une caveau scellé six pieds sous terre ?

Que le cercueil soit en fer ou pas, même un modèle en pin standard constitue un piège suffisament solide pour empêcher un zombie d'en sortir. Et si le cercueil se détériore avec le temps ? Dans ce cas, le corps s'y trouvera depuis si longtemps que le cerveau se sera décomposé.

N'oubliez pas : seuls les corps frais, raisonnablement intacts et infectés par le virus, peuvent se réanimer. Une description qui ne s'applique pas vraiment à un cadavre de longue date. Même si cela reste un représentation classique (voire un cliché) du mort-vivant (comparable à celle du vampire buveur de sang ou du loup-garou hurlant à la lune), les zombies ne sortent PAS de terre. Point.

 

14. Mairies et bâtiments municipaux

 

On appliquera ici les mêmes principes que pour les comissariats, les hôpitaux et les lieux de culte. Les humains paniqués y déferlent en masse et la situation y tourne inévitablement au chaos le plus indescriptible, avant de finir en joyeuse congrégation de zombie. Evitez donc les bâtiments officiels autant que possible.



05/05/2012
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