Avant tout, il faut savoir que les zombies sont, au départ, des humains. Métaphoriquement, les zombies sont comme une pomme pourrie : c'est bel est bien une pomme, mais... pourrie !

Donc, les zombies ont un comportement, sauvage, oui, mais ressentent-ils des émotions? Ont-ils un semblant de mémoire? Une communication quelconque? D'où vient leurs envies de tuer? Pourquoi tuent-ils les vivants?

A. Intelligence

Notre plus grand atout reste la réflexion, la science l'a maintes fois prouvé, que ce soit face à des vivants ou à des morts. Les capacités mentales d'un zombie moyen correspondent globalement à celles d'un insecte (et encore). Ils n'ont jamais fait preuve du moindre raisonnement ni de la moindre logique. Tenter d'accomplir quelque chose, échouer et en déduire de nouvelles solutions (un talent partagé par les humains et quantité d'espèces animales) demeure un processus mental inconnu aux zombies. Un homme debout au bord d'un précipice attirera tous les zombies qui se trouvent de l'autre côté et les fera tous bêtement basculer dans le vide les uns après les autres. Ils ne changeront en aucun cas de tactique, ni ne se rendront compte de quoi que ce soit, à part qu'une proie se situe de l'autre côté du fossé (endroit où il va s'écraser).

Contrairement aux mythes et à toutes sortes de spéculations plus ou moins délirantes, personne n'a jamais vu un zombie se servir d'un quelconque outil. Même l'usage d'une simple pierre dépasse complètement leurs capacités mentales. L'inverse pourrait prouver qu'ils disposent du processus intellectuel de base consistant à considérer la pierre comme une arme bien plus efficace qu'une main ou des dents.

Assez ironiquement, le développement moderne de ce que nous appelons "intelligence artificielle" nous rappelle davantage le cerveau zombie est moins développé de nos ancêtres dits "primitifs".

B. Emotions

Les morts-vivants n'éprouvent aucune émotion. Toutes les formes de guerres psychologiques, du harcèlement à la compassion, ont connu des résultats désastreux. Joie, tristesse, anxiété, amour, haine, peur, tous ces sentiments et des milliers d'autres qui construisent la nature même du "cœur" humain (cœur dans le sens émotionnel) s'avère aussi inutiles au zombie que l'organe du même nom.

S'agit-il du plus grand avantage ou de la pire faiblesse de l'humanité? Le débat fait rage, mais les deux "camps" ont de bons arguments : un avantage car les zombies ne pourront pas servir comme soldat, puisqu'ils leurs est impossible d'obéir à des ordres, même à l'aide d'un lavage de cerveau (pour ceux qui ne comprennent pas, essayez d'abords de capturer des zombies puis de les mettre dans un endroit clos et peux protéger).

Les autres répliquent à l'aide d'un exemple, le plus fréquemment utilisé : Les zombies essayent de pénétrer dans votre maison, vous êtes seul, vous avez parfaitement bien protéger votre habitat. Vous mourrez tout de même. Les gémissements, les crissements des ongles et l’ennuie vous tueront bien avant les zombie. Comme il est dit dans d'autres articles, l’ennui et bien pire que les zombies. On ne peut pas faire de guerre psychologique aux goules, mais elles le peuvent sur nous, même sans s'en rendre compte.

C. Mémoire

 De nombreuses croyances modernes évoquent des zombies (ou tout autres mort-vivants) capablent de se souvenir de leur ancienne vie. Nous avons entendu l'histoire du mort qui revient hanter les endroits où il a vécu et travaillé, visitant son atelier ou faisant même preuve de pitié envers ceux qu'il a jadis aimés. La vérité est bien moins poétique : aucun début de preuve ne cautionne ce genre d'invention. Les zombies n'ont tout simplement pas la possibilité de se rappeler de leur(s) ancienne(s) vie(s), consciemment ou inconsciemment.

Peu importe ce qu'une personne a été dans son ancienne vie (président de la République ou éboueur, même si se faire dévorer par un président serait en quelques sortes un honneur, même si dans d'atroces souffrances), elle a disparu pour toujours, remplacé par un automate décérébré qui ne possède autre instinct que de se nourrir. D'où la question : pourquoi les zombies préfèrent-ils la ville que la campagne? En fait, les zombies restent généralement sur leur lieux de réanimation, pour la bonne et simple raison que les zones urbaines ont une population plus élevée, et donc plus de proies.

D. Besoins psychologiques

A part la faim, les morts n'éprouvent aucun des désirs psychologiques propres aux vivants. Jamais un seul témoignage n'a fait mention d'un zombie endormi ou se reposant de quelque façon que ce soit. Ils ne réagissent ni à la chaleur ni au froid (même si ces 2 types de temps ont un effet sur eux). Ils n'ont pas soif, et comme on l'a dit, n'ont pas l'envie d'aller aux toilettes. Défiant toutes les lois de la physique, le solanum semble avoir créé ce que l'on pourrait appeler le premier organisme auto-suffisant.

E. Communication

Les zombies ne possèdent aucun langage articulé. Bien qu'en théorie, leurs cordes vocales leur permettent de parler, leur cerveau les en empêche. Leur seule capacité vocale semble se limiter à une sorte de râle profond proféré quand le zombie repère une proie. Le son reste grave et stable jusqu'au contact physique. Dès lors, il peut changer de timbre et de volume si le zombie passe à l'attaque. Cette plainte sinistre, si typique des mort-vivants, sert de cri de ralliement aux autres zombies.

F. Dynamique sociale

D'une armée commandée par Satan en personne jusqu'à l'émition de phéromones (comme le font les insectes) en passant par la télépathie, combreuses sont les théories qui prolifèrent autour de l'idée de zombies fonctionnant comme une entité collective. En fait, ils ne dépendent d'aucune forme d'organisation sociale. Aucune hiérarchie (franc-maçons par exemple), aucune chaîne de commandement (les militaires, par exemple), ni rien qui ressemble à un quelconque type de collectivisation. Quelle que soit sa taille ou son apparence, une horde de zombies constitue avant tout une masse indistincte d'individus. Si plusieurs centaines de goules se dirigent vers une victime, c'est uniquement à cause de l'instinct qui les pousse individuellement à avancer (pour se nourrir).

Les zombies ne semblent pas avoir conscience les uns des autres. On n'a jamais pû observer un spécimen interagir avec un autre, et ce quelle que soit la distance les séparant.

Cet aspect nous ramène à la question du sixième sens : comment un zombie peut-il distinguer une proie éloignée d'un autre zombie? On l'ignore. Les morts s'évitent les uns les autres de la même façon qu'ils évitent les objets inanimés. Quand ils se cognent entre eux, ils n'essaient jamais de communiquer, de n'importe quelle manière que ce soit (gestuellement, à l'aide de grognement, etc).

Les seuls indices éventuellement en mesure de faire penser à un semblant d'effort collectif nous vient des témoignages concernant l'attaque "en masse" : le gémissement d'une goule attire toutes les autres aux alentours (directement ou indirectement). Dès qu'ils entendent ce bruit, les mort-vivants convergent presque toujours vers sa source (seules exeption quand une goule poursuit déjà une proie ou que la goule la dévore). On a d'abord cru qu'il sagissait d'un acte délibéré, et que les gémissements de "l'éclaireur" servaient à attirer le gros de la troupe. Nous savons maintenant que paraeille situation est purement accidentelle. Les goules qui geingnent en repérant une proie le font uniquement par instinct, pas pour donner l'alerte.

G. Chasse

Les zombies sont des organismes nomades et n'ont pas la moindre notion de territoire ou de foyer. Ils marcheront des kilomètres et traverseront des continents entiers si nous leur laissons le temps à la recherche de nourriture.

Leur technique de chasse ne dépend d'aucun shéma comportemental donné. Les goules se nourissent de nuit comme de jour. Elles débouchent dans un endroit précis plus par hasard que par réelle volonté. Par ailleurs, elles ne font aucune distinction entre les différentes zones susceptible d'abriter des proies. Par exemple, certaines fouillent des fermes et autres bâtiment agricoles, mais d'autres passent sans même y accorder un regard.

Il faut plus de temps pour explorer une ville, les morts-vivants y restent donc plus longtemps, mais aucun immeuble ne les attirera davantage qu'un autre. Les zombies ne semblent pas avoir conscience de leur environnement immédiat. En fait, ils sont dépourvus des mouvements oculaires qui trahissent généralement un intérêt particulier pour un endroit précis. Silencieux, le regard fixé vers un point situé à plusieurs kilomètres, ils errent au hasard, sans se soucier de leur environnement, jusqu'à ce qu'ils aient repéré une proie.

Comme on l'a vu plus haut, les zombies possèdent l'étonnante capacité de repérer une rpoie avec une très grande précision. Dès que le contact visuel est établi, l'automate silencieux et hagard se transforme en une véritable tête chercheuse (ou plutôt mort chercheur). Son corps s'oriente immédiatement vers sa cible. Sa machoire s'ouvre, ses lèvres se retroussent et le fameux gémissement jaillit des profondeurs de son larynx. Une fois le contact visuel est établi, plus rien ne peut perturber le zombie. Il continue à s'approcher jusqu'à ce qu'il perde tous contacts avec sa cible, qu'il le dévore ou qu'il se fasse lui même éliminer.

H. Motivation

Pourquoi les morts chassent-ils les vivants? On sait désormais que, techniquement parlant, la chair humaine ne leur sert pas de nourriture. Dès lors pourquoi lleur instinct les pousse-ils au meurtre? Mystère. En s'appuyant sur les comptes-rendus
historiques à sa disposition, la science moderne a établis que les humains (la chair humaine) ne constituent pas le seul mets de choix pour les zombies. Les équipes de secours envoyés dans les zones contaminées ont systématiquement constatés une abscence totale de vie.Toute créature, quelle que soit sa taille ou son espèce, s'avère "comestible" pour un mort-vivant. Mais la chair humaine reste néanmoins leur préféré. Mais toujours, nous ne savons pas pourquoi. Quelques hypothèses ont étés émises sur l'odeur corporelle et la silhouette qu'aperçoivent les zombies, mais aucune d'entre elles n'a été confirmée.

Par contre, il est certain que le solanum développe chez le mort-vivant l'instinct de tuer et de dévorer n'importe quelle créature qui lui tombe sous la main. Sans exeptions.

I. Domestication

Au risque de nous répéter, rappelons que le cerveau zombie est étanche à toutes formes d'émotions. Les tests en laboratoires, de la chirurgie cérébrale aux éléctrochocs, n'ont rien donnés. De même, toutes les tentatives d'entraînement comportemental pour dresser les zombies comme des animaux sociaux ont échoués (même si on irais pas acheter un zombie à l'animalerie du coin de la rue.

Une fois de plus, précisons que l'on ne peut plus "rebrancher" la machine. Elle existera telle quelle ou pas du tout.